Tigouros

Bon n'exagérons rien mais comme à chaque fois ce concert était un grand moment, avec un Jean-Louis Murat en pleine forme mais qu'on aurait aimé un peu plus bavard entre ses morceaux...
Ca me plaît encore plus quand il s'acharne sur sa guitare pour de longs riffs et que ça devient très rock...

A part ça en ce moment mes oreilles se noient dans la vague des groupes en "The" : Libertines, Killers, Hives, Arcade Fire, Kills... tout juste un Andrew Bird qui s'y mêle...

J'ai pris un plaisir énorme à lire Le Procès de Franz Kafka, l'atmosphère y est constamment lourde et oppressante, mais on retrouve quelques situations absurdes qui font sourire.
A peine ce chef-d'oeuvre terminé j'ai enchaîné - trop vite je pense - sur le film d'Orson Welles qui reprend très bien cette ambiance très glauque...

J'en dis pas plus, on retrouve plein de choses intéressantes concernant ces 2 procès sur le net...

Rien à voir voilà un site pour s'occuper avec quelques énigmes très vicieuses : http://mortvif.free.fr

Plus qu'une semaine à patienter pour voir l'Auvergnat...

Emmène-moi danser
Dans les dessous
Des villes en folie
Puisqu'il y a dans ces
Endroits autant de songes
Que quand on dort
Et on n'dort pas
Alors autant se tordre
Ici et là
Et se rejoindre en bas
Puisqu'on se lasse de tout
Pourquoi nous entrelaçons-nous ?

Pour les écorchés vifs
On en a des sévices

Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Mais reste encore
Un peu après
Que même la fin soit terminée
Moi j'ai pas allumé la mèche
C'est Lautréamont
Qui me presse
Dans les déserts
Là ou il prêche
Ou devant rien
On donne la messe
Pour les écorchés
Serre-moi encore
Étouffe-moi si tu peux
Toi qui sais ou
Après une subtile esquisse
On a enfoncé les vis...

Nous les écorchés vifs
On en a des sévices

Oh mais non rien de grave
Y'a nos hématomes crochus qui nous
Sauvent
Et tous nos points communs
Dans les dents
Et nos lambeaux de peau
Qu'on retrouve ça et là
Dans tous les coins
Ne cesse pas de trembler
C'est comme ça que je te reconnais
Même s'il vaut beaucoup mieux pour toi
Que tu trembles un peu moins que moi.
Emmene-moi, emmene-moi
On doit pouvoir
Se rendre écarlates
Et même
Si on précipite
On devrait voir
White light white heat
Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Encore un effort
On sera de nouveau
Calmes et tranquilles
Calmes et tranquilles
Serre-moi encore
Serre-moi encore
Etouffe-moi si tu peux...
Serre-moi encore

Nous les écorchés vifs
On en a des sévices

Les écorchés vifs
On les sent les vis...

Ce matin dans le train 3 personnes s'assoient près de moi et se mettent à papoter bruyamment. Même plongé dans mon article sur le dernier album de Jean-Louis Murat, difficile de ne pas prêter une oreille - ou deux - à leur conversation d'autant plus que le thème est l'actualité ciné...

Jusque là tout va bien mais les voilà qui démarrent sur le dernier Eastwood "Million Dollar Baby" qu'ils ont vu tout récemment : c'est le drame pour moi qui suis encore vierge de toute indication concernant ce film mais qui attends impatiemment sa sortie dans la salle art et essai de ma ville pour courir le voir.
Ces 3 zigotos vont en quelques mots me gâcher tout le plaisir en me dévoilant certains éléments... Vite vite vite !!! je me précipite sur mon sac, je m'empare de mon baladeur mp3... PLAY... Select Album... BLOC PARTY... Je suis sauvé !

J'aime aller voir un film en en connaissant le moins possible... bon ensuite faut encore que le film plaise, là c'est une autre histoire...

Bloc Party c'est trop d'la balle !

Je suis réconcilié avec le cinéma asiatique ! C'est pas qu'on s'était fâché mais depuis ma période Takeshi "Beat" Kitano, ça ne m'attirait plus vraiment.

Mais voilà que j'ai regardé 2 films sud-coréens en quelques jours : tout d'abord un policier assez prenant "Memories of Murder" et surtout ensuite l'excellent "Old Boy" de Park Chan-Wook dans lequel le héros, plutôt remonté d'avoir été séquestré 15 ans dans une chambre, cherche à comprendre les raisons de cet enfermement... film parfait un brin déjanté par moment et au scénario très original.

Je pense donc je bloggue...